Ici, avant tout, on développera le métier de facilitateur, en misant sur la compétence à long terme de personnes réelles. Et on s’autorisera à faire évoluer et à dépasser la méthode de Matt et Gail Taylor, dont nous sommes des héritiers.
Autour de cette idée se sont agrégés, au fil du temps, plusieurs autres passionnés. Venus de Paris, Nice ou Marseille, ils promettent d’adapter les techniques de facilitation aux contextes qui en ont besoin pour rendre la collaboration toujours plus efficace (séminaires des grandes entreprises la plupart du temps, ONG et administrations le reste du temps).
Disons que faciliter un grand groupe d’homo sapiens, c’est un peu comme jouer avec un animal curieux, “le groupe”, qui se comporte souvent de manière sauvage. Il applaudit, il fait des moues désapprobatrices, il fuit en pause smartphone ou cigarette dès qu’il y a une brèche, il flaire un peu les voisins avant de s’avancer, etc….
Mais un grand groupe peut aussi – grâce à nos méthodes – se révéler musclé et puissant pour relever de grands défis. Et pour réveiller cette puissance, on osera être un peu sauvage et impertinent avec ce groupe. Jouer avec cet animal, pour lui faire produire un résultat, ça se fait en jouant un jeu qui comporte ses propres règles, un jeu dont nous maîtrisons les paramètres de bout en bout, et dans lequel c’est OK d’être WILD, parce que le GAME est cadré.